United Nations – 242 –
The Fragility of Freedom – Changing the Discourse on the Transatlantic Slave Trade
Summary
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L’île de Gorée est un site mémoriel important qui rappelle l’histoire tragique de la traite négrière. Elle abrite des éléments comme des ruelles et la maison des esclaves, qui symbolisent cette période sombre et préservent la mémoire des victimes. Gorée souligne la fragilité des libertés et la nécessité d’adapter le discours autour de l’esclavage, notamment en reconnaissant que les personnes ne devenaient esclaves qu’une fois vendues de l’autre côté de l’Atlantique. Cette mémoire est aussi un rappel des formes modernes d’esclavage, comme le travail forcé et le travail des enfants. L’éducation est essentielle pour libérer, car les esclaves n’y avaient pas accès, et permet de lire et comprendre les violations des droits humains perpétrées par les intellectuels.
Full Script
L’île de Gorée est un lieu de mémoire, les ruelles, les baptises, les forts. Chacun de ces éléments raconte à sa manière l’histoire de l’île. C’est ici à Gorée que, particulièrement dans cette maison des esclaves, que se trouvent cristallisés aujourd’hui toutes les mémoires de la traite négrière ou des traites négrières. Cette espèce de mémoire n’existe également que par le souci de préserver les mémoires des victimes, mais également de rappeler au monde la fragilité des libertés. Le discours doit être réadapté. Aujourd’hui, les Africains de la diaspora n’acceptent pas qu’on dise qu’on parle d’esclavage à partir de l’île de Gorée, parce qu’ils estiment qu’ils ont raison. A partir de Gorée, ils n’étaient pas encore esclaves, parce que nul ne n’est esclaves, ce sont des captifs. C’est une fois parti, arrivé de l’autre côté, qu’ils ont été vendus comme esclaves. Et évidemment, nous payons sur ces aspects de la manière évidemment la plus responsable. Nous avons abordé la question qui est évidemment au nouvel form’ d’esclavagisme, le travail forcé, la prostitution forcé, également le travail des enfants. Vous constaterez qu’évidemment que les esclaves n’ont jamais eu droit à l’éducation, parce que c’est l’éducation qui libère. Et puisque les violations des droits humains n’existaient que par les faits des intellectuels, il faut également, à travers l’éducation, permettre aux enfants évidemment de pouvoir lire les concepts.
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